samedi 8 août 2015

SAMEDI 8 AOÛT

Le vide de l'absence de nos amis berckois se fait sentir. Heureusement, les iraniens nous procurent toujours autant de rencontres chaleureuses.
Ce matin à la poste d'Ispahan, c'est Saleh, un jeune étudiant, qui apprend et parle le français depuis 7 mois. Il postait une carte d'anniversaire pour une amie qui habite Toulouse ! Il nous accompagne au camping-car. Nous lui donnons l'adresse du blog, inaccessible pour nous ici. Pas de problème pour lui ; il s'empare de ma tablette et nous met ça en place tout en nous parlant de son pays. Merveilleux moment.
Notre après-midi se passera au frais de la clim' du camping-car. Route vers Saveh, puis direction Hamedan, en passant par un interminable plateau, entre 1000 et 2200 m, et entre 35° et 41°.
Près du village isolé où nous passons la nuit, toujours des visites de bienvenue. Un jeune en moto étudie l'anglais à Arak et parle même un peu français.
Les iraniens nous parlent d'un autre visteur

Climatisation décorative

Dorures sur une aire d'arrêt
Péage à 15000 Rials = 0.43€ pour plus de 50 km


Affiche des martyrs de la guerre en Irak dans toutes les villes

De notre envoyée spéciale, Christiane, en direct du grand sud iranien :


Le golfe persique -  sans Annick et François

Amateurs de photos sortez du lit et tous à vos appareils.
Les 3 - 400 km jusqu'au golfe méritent qu'on affronte l'étuve. 6 heures 1/2 du matin et déjà 32 °.
Mon époux s'arrête pour nettoyer le panneau solaire qui donne moins que d'habitude.
Une fois sur le golfe... des raffineries en grand nombre.
Nous passons au milieu de bourgs. Tout est fermé. Cela semble aussi désert que le paysage alentour.
Désert, désertique, déserté, pas vraiment touristique ! Sec, aride, asséché. Pas âme qui vive. Lunaire. Fabuleux. Heureusement les camions qui passent nous relient à vie.
Nous sommes en face de l'Arabie Saoudite. Nous croisons 2 femmes. Malgré la chaleur, froid dans le dos. Elles portent une sorte de masque assez fin sur les yeux. Elles sont drapées de couleurs vives. Nos 2 premières iraniennes voilées. Pourvu que ce soient les dernières.
Nous nous arrêtons dans un petit port. L'eau est turquoise et appelle à la baignade pour moi, au barbecue pour mon époux.
Le pêcheur qui remonte sa barque avec le produit de sa pêche nous offrira 4 dorades!
Ici nous sommes nourris et abreuvés car un jeune homme nous apportera de l'eau fraîche dans une carafe.
La baignade sera moins agréable car l'eau est tellement chaude que c'est de la soupe. Et par cette chaleur on évite la soupe. En plus, pour moi, il faut tout laver. Quelle connerie de devoir se baigner toute habillée !!
Je manque de m'ébouillanter en me lavant, tellement l'eau est chaude.
Nous attendons le coup de vent comme l'assoiffé attend une goutte d'eau.
Une autre personne vient nous proposer l'hospitalité. Chez lui nous pourrons prendre une douche... que nous ayons suffisamment d'eau pour se laver est une chose qui les surprend.
Nous préférons rester dans l'étuve et terminer nos bouquins, les doigts de pieds en éventail.
Nous reprendrons la route et quelle route ! Magnifique. Les montagnes érodées, creusées par l'eau, le vent, tombent dans la mer. Il faudrait faire une photo à chaque virage. En fin de journée, nous essuierons une tempête de sable. Le décor a changé. C'est le désert plat, avec ses troupeaux de chameaux.
Nous arrivons à Bandar é Lengeh. Une petite visite chez le carrossier s'impose. No.mad risque de perdre son aile droite. Nous tombons sur un vrai pro qui démonte tout. Nous passons avant tout le monde. Normal "vous êtes nos invités" qu'ils nous disent.
Nous suons à grosses grosses gouttes. Il est 18 heures et le thermomètre est encore bien haut. 3 heures de travail non stop plus tard et une facture de... 25 euros. nous repartons toute l'aile ressoudée au châssis. Un client nous offrira une bouteille d'eau fraîche et j'aurai les honneurs du bureau du chef avec air conditionné, mazette.

Christiane 

Aucun commentaire: