DIMANCHE 9 AOÛT

Un vent  chaud soulève le sable et embrume notre horizon.
Hamedan ne sera pas une grande réussite. Sur 3 visites prévues, 2 ont portes closes... sauf à revenir en fin d'après-midi.
Nous faisons un tour au mausolée d'Avicenne. Natif de Boukhara, il a vécu là. Ce monsieur a été au 10ème siècle un savant influant internationalement.

Ses ouvrages reconnus traitent aussi bien de mécanique, d'astrologie, de géométrie que de métaphysique. Paraît que son "Canon de la médecine" est resté l'un  des ouvrages majeurs des facultés médicales européennes jusqu'au 17ème ! Respect.
Record battu ce midi avec 2 petites pizzas, 1 barquette de frites, 1 eau et 1 coca pour un total de 2,50 €.
Autre curiosité de la journée, au sud de  la ville : les pierres gravées par Darius 1er et par Xerxès (vous savez, ceux de Persepolis).
En perse, en élemite et en babylonien, il est écrit : "Je suis Darius le grand roi, le roi des rois, le roi dans cette grande et vaste terre" etc. Son fils Xerxès a écrit la même litanie juste sur le rocher d'à côté, y'a que le nom qui change et l'arbre généalogique. Un exercice de modestie !!

Le site profite d'une  cascade qui attire foule. Les femmes se laissent brumiser, les pieds chaussés dans l'eau.
L'occasion de reparler du hedjab qui signifie "tenue décente" et qui est obligatoire pour les femmes. Les jambes, les bras et le cou doivent être entièrement couverts. Le haut du corps sera dissimulé sous une longue tunique ou veste trois-quarts ou grand gilet. La tête sera couverte par un foulard. Dans les faits, les femmes iraniennes portent des chaussures de ville fermées, avec chaussettes ou pour beaucoup des chaussures de sport. Le hedjab doit être porté dans tous les lieux publics. Cette tenue ne peut être enlevée que dans une maison privée. Le tchador n'est  obligatoire que dans certains lieux saints (nous avons testé). En réalité, il est très courant dans la rue, de couleur noire ou coloré suivant les régions.
Les hommes, eux, portent pantalons et chemises ; parfois des chemisettes et pratiquement toujours des chaussures fermées ou des babouches. Nous n'en n'avons rencontré que deux en shorts longs : les nôtres, sans aucune remarque, sauf au mausolée de Qom.
De plus, le contact physique en public n'est pas autorisé entre personnes de sexes opposés. Ni poignée de mains, ni accolade, ni bise. Evolution... à Téhéran, nous avons rencontré quelques jeunes couples se tenant par la main.

Mausolée d'Avicenne

Omniprésence

Vitrine du moment

Dans les rues d'Hamadam

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Inscriptions

Selfie d'ici

Montmartre iranien

Bain de... chaussures

Sans paroles

Insolite