Avant de partir

Première étape pour concrétiser l'idée d'un voyage, faire le parcours et se fixer un calendrier.
L'atmosphère berckoise, chez Christiane et Patrick, a été bénéfique.
Un week-end aura suffit pour se mettre d'accord sur notre itinéraire, pour savoir qu'on partait pour une aventure de plus de 20 000 km et que les postes frontières accessibles nous imposent notre parcours. 

Après la Turquie, ce sera, dans l'ordre :
- la Géorgie de l'Ouest que nous aborderons pas Batoumi
- l'Arménie où nous arriverons par Bavra
- l'Iran par Tabriz après le poste frontière d'Agarak
- retour en Arménie par le même poste frontière pour un parcours plus à l'Est
- incursion en Géorgie pour rejoindre le poste frontière de Shikhly vers l'Azerbaïdjan
- nous quitterons l'Azerbaïdjan par Tsodna pour terminer la visite de la Géorgie dans sa partie Est
- retour à Batoumi pour rejoindre la Turquie à Trabzon.

Seuls 2 pays nous obligent à prévoir des formalités de visas. Nous nous sommes retrouvés début mars à Paris pour une virée d'ambassades. Campement en CC au camping du Bois de Boulogne... avec le chauffage !

Pas de difficultés particulières pour la demande de visas pour l'Azerbaïdjan. Il nous faut juste fournir une adresse d'hébergement sur place. Merci Booking.com pour la réservation de chambres d'hôtel dont nous mettrons une copie dans notre dossier. Nickel.
10 jours plus tard, Christiane et Patrick récupèrent nos passeports avec les visas qui vont avec. Ca roule.

Une petite visite chez Perse Voyages. C'est l'agence spécialisée qui nous permettra d'obtenir un numéro d'autorisation ; sésame indispensable pour faire une demande de visa pour l'Iran. Bien que n'ayons pas ces fameux numéros, nous devons passer à l'ambassade d'Iran pour nos prises d'empreintes.
Début avril, nous faisons simultanément nos demandes par internet. Très très vite (4 jours plus tard) les services du Ministère des Affaires étrangères iraniens nous délivrent nos n° d'autorisation et transmettent l'info à l'Ambassade d'Iran à Paris.

Début mai, re-tour à Paris pour déposer nos dossiers de demandes de visas iraniens. Tout est OK au guichet (aujourd'hui l'employée parle français, c'est carrément plus facile). Nous n'avons plus qu'à attendre le retour de nos passeports et visas par courrier dans quelques jours. Surpris, nous les recevons seulement 10 jours plus tard. 



Autre sujétion : le Carnet de Passage en Douane (CPD). C'est un document douanier international qui a été institué en 1913 pour simplifier les formalités d'importation temporaire des véhicules des touristes motorisés.
Il facilite le séjour de ces véhicules en fournissant une garantie au cas où les véhicules ne seraient pas réexportés. Nous devons déposer une caution bancaire pour couvrir les droits de douanes ou autres taxes pouvant être exigés par les pays visités. Pour l’IRAN, elle représente 150 % de la valeur vénale du véhicule.
Les formalités administratives pour obtenir ce précieux carnet s'effectuent auprès de
l'Automobile club association. Si le sujet vous intéresse, suivez le lien.

Après cette phase administrative, nous voilà dans la phase préparation matérielle. Les coffres sont installés. Nous allons pouvoir passer au remplissage !!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bon voyage ,la je vais valider.
JetM

catapulte a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.