vendredi 4 septembre 2015

VENDREDI 4 SEPTEMBRE

Et encore un petite frontière, la faridondaine et encore...

Première visite matinale pour la Tour carrée du 12ème dans le village près de notre bivouac. Un homme est là qui nous demande si nous voulons entrer. Oui oui. Il n'a pas les clés. Manière "téléphone arabe" une femme arrive, puis plus tard, une 2ème, avec les clés. Ils sont 3 pour 4 touristes ! On grimpe en visitant les étages aménagés en musée rural. A la descente, nos 3 employés sont attablés avec un badge "officiel" dans une guérite, devant un carnet à souches pour les visiteurs. Très gentiment, ils nous dispensent de paiement. Cadeau de bienvenue, toujours.

Hôtel fortifié. ils adorent remparts et créneaux


Nous dépensons nos derniers manats azéris en carburant, moins cher qu'en Géorgie.
Comme cadeau de départ, l'Azerbaïdjan nous offre 30 km de route complètement destroy. A 20 à l'heure. Marre.
Et sur cette route, que voyons nous ? Un jeune homme asiatique en vélo que nous avons déjà doublé 2 fois ces jours derniers. Cette fois on s'arrête. C'est Koé beau et grand japonais, en vacances, seul, pour 2 mois. Il est arrivé en avion à Bicheck, au Kirghistan et doit repartir de Tbilissi prochainement. Il fait tout simplement du camping. Sans aucun problème. Avec un équipement peu encombrant. Super zen le japonais !
Rencontre improbable


Frontière en vue : heureusement les douaniers sont cool aujourd'hui. Il nous faudra au total une heure pour les formalités azerbaidjannaises et géorgiennes. Pour la première fois, les azéris font une petite visite sur notre coffre de toit. Pendant que nous attendons nos véhicules et nos hommes à la sortie, un jeune douanier souriant nous offre même des pommes.
Dernières images de l'Azerbaïdjan

Nous foulons donc pour la troisième fois le sol géorgien. Nous ressortons nos Laris et complétons avec un peu de change. Re-gymnastique neuronale pour les conversions. Ravitaillements en eau sans aucun souci. Mais cette fois, nous avons besoin de recharger notre bonbonne de gaz. A Lagodeki, première ville géorgienne, ils sont équipés pour (dixit Matthias et Thomas). Première échoppe, le gaz est là mais pas le vendeur. On se renseigne à une station service. Un employé nous conduit à un autre atelier. Pas les bons embouts... François fait avec le pompiste la tournée de tous les mécanos du coin pour trouver la pièce adéquate. Abandon au bout d'une bonne heure. A peine repartis, nous stoppons chez un "gazier" installé en bordure de route. Efficace. Il nous recharge ça très vite pour 11 €. François vérifie en ouvrant le gaz au réchaud ça roule. Ouf.
Ça gaze

Nous installons notre campement près de Signaghi et... d'un terrain de foot.
Visite d'une charmante dame russe, mariée à un géorgien. Très loquace, elle nous raconte son parcours et son amour pour son pays d'adoption (après des allers-retours en Russie, pendant les périodes conflictuelles ici...).

Un couloir interminable comme no man's land

Au revoir Aliyev

Retour au gaz, qui ne veut plus marcher ! Robinet ouvert, le gaz ne part pas ! Enlèvement du filtre pour le changer ; un morceau reste coincé dans le tuyau. On est bien, tout va bien... Et puis nos bricoleurs se rendent compte que la valve de la bouteille est coincée. Essais de toutes sortes, gentiment puis plus "brutalement". Nada.
Finie la plaisanterie, François installe notre petite bouteille de secours. Bières fraîches bienvenues. Comme le dit si bien Christiane, le métier de touriste n'est point facile !!

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