mardi 8 septembre 2015

MARDI 8 SEPTEMBRE - Récompense de la nature

Merveilleux réveil face à la falaise de la ville troglodyte de Vardzia.
On démarre avant la chaleur... la guérite billetterie n'est pas ouverte ! Pas question d'attendre 10 h, on explique que l'on paiera au retour. C'est tout bon.
Cette ville creusée dans la falaise date du 12ème. C'est l’œuvre d'une Reine appelée Tamar qui y créa un complexe monastique qui devint une place forte de la chrétienté. Sur 13 étages, elle a compté 50000 habitants à son apogée. Détruite en partie par un tremblement de terre, puis abandonnée. La vie monastique avait repris au 19ème... jusqu'à la période soviétique.

Lever de soleil sur notre chambre à coucher

Faune du matin


Le clocher de Vardzia







Saut de l'ange en vue

On y visite une église tapissée de fresques encore vives (en rénovation), des logements, des réfectoires, cuisines, pièces à citernes... c'est assez grandiose et curieux de parcourir des passages voûtés, des tunnels qui débouchent parfois sur le grand vide ! Notre visite est ponctuée de croisements avec un pope entouré d'une douzaine de femmes italiennes et russes qui sont là pour une cérémonie religieuse.

Arrivée au col



Popes en séance de bénédiction

Nous sommes "obligés" de déjeuner au resto du site, au bord de la Koura. Succulente cuisine traditionnelle.

Nous repassons par Akhaltsiké avant de repartir vers l'ouest et le col de Goderzi, annoncé à plus de 2000m. Scènes de récoltes de pommes de terre, à la main, dans toute la vallée. Et puis, nous abordons la montée. Nous avons été prévenus, ça ne va pas être simple. Mais c'était ça ou faire 300 kilomètres supplémentaires par une route que nous avions déjà empruntée. La route puis la piste sont conformes à ce qu'on nous avait laissé entendre : destroy... mais avec des paysages fantastiques. Belle récompense que ces maisons de bois accrochées à la montagne en arrivant à notre but de ce soir. Nous croisons une fillette qui a la garde de 5 veaux. Quelques sourires, 2 stylos, une tour Eiffel et la voilà qui repart en chantant derrière son petit troupeau. Émotions.
Petite bergerie


Au col, une immense plateforme  nous tend les bras pour la nuit, devant un grand chalet-hôtel. La dame, elle veut bien qu'on s'installe là. Incroyable panorama. Notre fenêtre sur un coucher de soleil sur fond de sommets qui s'endorment dans une mer de nuages. Carrément géant !
Journée difficile et éprouvante pour nos chauffeurs (surtout pour François avec un fourgon pas vraiment idéal pour "pister").  Mais le spectacle de la nature valait bien tous ces efforts.
Notre terrasse ce soir

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Les maisons troglodytes survivront sûrement aux "chalets"... dans les 2 cas, quel dépaysement !
Bises... Quoi ?