mercredi 17 juin 2015

MILANO

Le cœur de Milan est à une bonne heure à pied. On chausse nos baskets et nos yeux de vacanciers, nos yeux de voyageurs, nos yeux d’observateurs et ça change tout. Pourquoi n’avons-nous pas le même regard pour les lieux qui nous entourent au quotidien. Sûre qu’on y gagnerait en connaissances et en bien-être.
Pour notre orientation, nous suivons les lignes du tramway qui n’ont rien du tramway nantais.
Certaines rames ont l’âge et le charme des années 50. Nous atteignons « le » Duomo. Nous sommes face  à la plus grande église du monde catholique après Saint Pierre de Rome et Séville. Somptueux vaisseau de dentelle de marbre blanc. Nous décidons d’aller voir ça du haut des terrasses aménagées derrière ces forêts de colonnes sculptées surmontées de statues. Tout est tellement fin et élancé qu’on croirait ces statues suspendues dans les airs. On se régale. L’intérieur est plus massif et surtout très sombre. Une bonne partie de la nef n’est pas visitable.

Chantier ou tournage ??
Statues d'hier et ...
 
... d'aujourd'hui
 
Reflets

Tout près de la cathédrale, un autre monument remarquable : la galerie Victor Emmanuel II. Pour ceux qui connaissent, passage Pommeraye puissance 10 !! La voûte de verre et d’acier est à 50 m au-dessus de nos têtes. Toutes les grandes marques y occupent des boutiques richissimes. Encore une fois, la visite est tronquée ; paraît que quelques personnalités, dont Michèle Obama, sont en promenade. La police milanaise boucle le quartier. Tant pis nous irons nous restaurer un peu plus loin chez « Papa Francesco ». Je vous le dit, « il » est trop fort (mon pilote en chef).

Nous rendons visite à Vinci (oui oui). La splendide statue de Léonard a vue sur le fameux opéra milanais : la Scala (de l’extérieur c’est bof bof). Déambulation dans le quartier Monte Napoleone. C’est bondé de vitrines des grands stylistes internationaux et de célèbres designers. Le soleil enchante ces vieux quartiers riches en monuments et en statues en tout genre et les terrasses de café accueillantes !  Retour en tramway d’époque terriblement grinçant.

L’anecdote du jour
Les couteaux qui restent « à vie » dans nos sacs à dos pour les pique nique ne passent pas les contrôles pour prendre les escaliers vers les toits du Duomo. François parlemente avec un employé francophone qui veut bien les confier à une hôtesse qui nous les rendra à la sortie. C’était pas gagné vu l’afflux de touristes… mais ça a marché.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Pareil.........à deux jours prêts nous aurions pu déguster une gélati ensemble ou se rencontrer sur les terrasses del Duomo...