lundi 12 octobre 2015

SUITE DE NOS IMPRESSIONS DE VOYAGE : L'ARMENIE ... PAYS ENCLAVÉ

  

  ARMENIE ... LE "A" DE GAIA 


29 700 km² - 3 250 000 habitants
Difficile à chiffrer, la diaspora serait plus importante que le nombre de résidents dans le pays !
L'altitude moyenne est de 1370 m. A peine 10 % du pays est à moins de 1000 m.
Le pays n'a que 2 frontières ouvertes. Celle avec la Géorgie (environ 200 km) et celle avec l'Iran (quelques 40 km seulement). Frontières infranchissables côté Turquie et côté Azerbaïdjan



Première impression : la surprise.
Nous sommes surpris par le marasme ambiant. Surpris par l'état du pays qui nous paraît figé. Peu ou pas d'activité. Aucunes ressources propres. Le pays est dépendant de la Russie et de l'Iran pour son énergie. Il se dit qu'une économie clandestine pèse aujourd'hui au moins 30 % de l'économie arménienne. Il se dit que la diaspora injecte énormément d'argent dans la construction, les services... Infos distillées avec précaution par le seul guide en français existant sur l'Arménie.
Le réseau routier est infernal. Les sites touristiques délaissés. Les Arméniens nous apparaissent plutôt tristounets mais très accueillants. Très significatif : la jeune femme rencontrée chez le garagiste à Erevan. Nous lui demandions si la diaspora avait tendance à revenir au pays. Réponse brève, mais claire : "for what ?" (pour quoi ?).

En raison de nos soucis mécaniques, nous n'avons pas visité toute la partie Est du pays. Pendant notre traversée nord/sud nous avons exploré tous les sites visitables. 

Des monastères, et puis des monastères et encore des monastères (c'est vrai je vous assure), des églises, des cathédrales... pour la plupart installés dans des sites grandioses.
Et puis, le site antique de Garni et ses gigantesques gorges basaltiques.
Et encore, la vue magique sur le Mont Ararat.
Et toujours, la démesure des mémoriaux à la mode soviétique.
Enfin, notre dernière journée en direction de l'Iran nous a laissé un navrant souvenir. Les quelques réserves minières du pays ont généré des petites villes ouvrières aux alignements de barres de logements tristement délabrés aujourd'hui. Misère.

En conclusion, quelques belles découvertes et de magnifiques paysages un peu ternis par l'ambiance pas très enthousiasmante d'un tout petit pays que nous avons trouvé bien morose.


.


Aucun commentaire: