mardi 6 octobre 2015

LA GEORGIE ... UN PAYS 100 % NATURE

 GEORGIE LE G DE GAIA

Petit pays : 69 700 km² pour 4 900 000 habitants.Cette surface inclut deux régions séparatistes : l'Abkahzie à l'Ouest et l'Ossétie du sud, au nord du pays.
Avec nos allers-retours imprévus pour dépanner notre CC en Turquie, nous y avons passé 20 jours.

La Géorgie est un petit pays, mais avec de grandes ressources touristiques, peu exploitées encore. Alors, en Géorgie, les touristes ne sont pas légion...
La plaine centrale de  Poti à Tbilissi, coincée entre le Grand et le Petit Caucase est la partie qui offre moins de raisons de s'extasier.
Nous avons pu admirer le Grand Caucase de l'Ouest jusqu'à Mestia et ses curieuses tours. Plus à l'Est, la route militaire nous a permis d'accéder aux grands sommets vers Kasbégui.

Partout nous avons trouvé églises et monastères orthodoxes de toute beauté, plantés dans des sites impossibles et fréquentés par une population très pieuse. Le culte de Sainte Nino est omniprésent. C'est à Djvari, tout près de Tbilissi que la Sainte aurait planté sa croix, première marque de chrétienté en Géorgie.

Tbilissi nous a carrément séduits. Capitale aux dimensions humaines. Vieille ville superbe. Avenues vertes. Monuments ultra-modernes bien intégrés dans le paysage urbain. Merveilleux belvédère au-dessus de la ville.

Plus tard, nous avons sillonné le Petit Caucase, aux paysages plus doux. Quelques lacs sauvages aux hameaux isolés. Région peuplée historiquement par des Arméniens.Villages ruraux en pleine effervescence. Saison des foins, pour la plupart à la main avec charrettes ou tracteurs d'âge mûr. Saison du stockage des bouses pour le chauffage. Des pratiques séculaires inchangées.

C'est cette très grande variété de paysages, ces très nombreux sites époustouflants que nous avons aimés.
Nous avons été touchés par le dénuement de ces populations dont le pauvre mode de vie reste marqué par les années soviétiques. Villes sinistrées (comme Poti). Les kilomètres ne sont pas faciles : routes souvent à la limite du praticable, même si des chantiers sont en cours sur quelques grands axes.
L'hospitalité des Géorgiens est très discrète. Parfois méfiants vis à vis des étrangers. Sans doute dû au fait qu'il est impossible de s'exprimer en anglais, en dehors de Tbilissi... et encore !!
Alors, nous avons abusé des dila shvidobisa (bonjour) et des didi madlova (merci beaucoup) qui déclenchaient instantanément des sourires et même des rires (l'accent sans doute !). A chaque fois, ça nous a permis d'ouvrir un petit bout de "conversation".

Un pays 100 % nature très très séduisant.

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